Flûte nasale de l’archipel de la Société.
Ces instruments à vent étaient autrefois très répandus. Tombées aux oubliettes pendant des décennies, les flûtes nasales ou vivo ont été de nouveau utilisées avec succès par les groupes de danse vers la fin des années 80.
Façonné dans du bambou, le vivo possède une extrémité ouverte alors que l’autre est fermée naturellement. Une embouchure est aménagée sur le dessus, et plus loin d’autres perforations sont placées en fonction des sons que l’on veut produire. L’embouchure de la flûte n’est pas placée sur les lèvres mais sur une narine par laquelle le joueur souffle afin de produire les sons. L’autre narine est bouchée avec le pouce. Les variations de sons se produisent en fonction de la position des doigts sur les autres trous.
Les flûtes nasales des îles de la Société n’étaient généralement pas décorées contrairement à celles des îles Marquises, souvent recouvertes de motifs pyrogravés.
En 1977, ces flûtes nasales ont rejoint la collection du Musée de Tahiti et des îles.
Nous vous invitons également à découvrir cette intéressante vidéo, produite par le vice-rectorat avec une intervention de Libor Prokop.